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Paris, le mercredi 5 février 2025

À l’occasion du sommet international pour l’action sur l’intelligence artificielle des 10 et 11 février 2025, l’Alliance de la presse d’information générale, la FNPS, le Geste, le SEPM et le Spiil signent une tribune commune formulant trois conditions pour préserver une information fiable à l’heure de l’intelligence artificielle générative.

L’Alliance de la presse d’information générale, la Fédération nationale de la presse d’information spécialisée (FNPS), le Groupement des éditeurs de contenus et services en ligne (Geste), le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) et le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil) représentent les intérêts de près de 1000 éditeurs de médias d’information français et plus de 3000 titres qui emploient plus de 25 000 journalistes. Dans le cadre du sommet international pour l’action sur l’IA, nos organisations souhaitent rappeler que la fiabilité et la richesse de l’IA générative ne peut se construire sans les médias, dont le pluralisme, inscrit dans la constitution, est l’un des socles de la démocratie.

Nous appelons donc les pouvoirs publics à garantir une nécessaire coopération entre les opérateurs d’IA générative et les médias. Trois conditions sont absolument nécessaires pour assurer l’avenir du journalisme et garantir la fiabilité de l’information à l’heure de l’IA générative : la fin du pillage en respectant le choix des producteurs d’information de mettre leurs contenus à disposition comme données d’entraînement, la traçabilité des sources d’information et l’indispensable rémunération des éditeurs de presse pour l’exploitation de leurs contenus.

À propos de l’Alliance

Créée en 2018, l’Alliance est la principale organisation d’éditeurs français, regroupant 295 publications, qui emploient environ 42 % des journalistes et pèsent 63 % de la diffusion papier et 79 % de la diffusion numérique. L’Alliance défend les intérêts des éditeurs et promeut un écosystème équitable pour la presse et le journalisme.

À propos de la FNPS

La Fédération nationale de la presse d’information spécialisée regroupe 1 200 publications imprimées et 550 publications en ligne, éditées par 410 sociétés d’édition. La FNPS, dont l’action est de représenter, défendre, informer et conseiller ses adhérents, est composée de 7 syndicats : SNPAR – Syndicat National de la Presse Agricole et Rurale, SPCS – Syndicat de la Presse Culturelle et Scientifique, SPEPS – Syndicat de la Presse et de l’Edition des Professions de Santé, SPEJP – Syndicat de la Presse Economique, Juridique et Politique, SPPRO – Syndicat de la Presse Professionnelle, SPS – Syndicat de la Presse Sociale et SPMS – Syndicat de la Presse Magazine et Spécialisée.

À propos du Geste

Le GESTE fédère les principaux éditeurs de contenus et de services en ligne français, représentant une grande diversité de groupes médias, qu’ils soient issus de la presse en ligne, de la télévision, de la radio ou des pure players. Depuis sa création en 1987, le GESTE analyse l’évolution des modèles économiques des éditeurs, apporte une meilleure compréhension des enjeux de la transformation numérique et contribue à l’élaboration de conditions économiques, législatives et concurrentielles favorables au développement du secteur.

À propos du SEPM

Le SEPM représente 80 sociétés adhérentes, groupes de presse comme éditeurs indépendants, près de 500 publications grand public sur support papier et plus de 200 titres de presse en ligne, qui concernent aussi bien l’actualité générale et politique, que la culture, la jeunesse et l’ensemble des centres d’intérêt des français. Les éditeurs membres du SEPM représentent le 2e employeur de journalistes en France et touchent des millions de lecteurs chaque jour.

À propos du Spiil

Le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne représente 250 entreprises de presse éditant 350 publications. Il défend des conditions d’exercice équitables pour tous les titres de presse, quelle que soit leur taille, leur modèle économique ou leur support de diffusion, et la possibilité pour chaque éditeur de construire un modèle économique viable au service d’une information de qualité et du débat démocratique.