Vincent JARNIGON, Président du directoire d’Infomer (Le Marin), intégré au groupe Sipa – Ouest-France et administrateur du Syndicat de la Presse Professionnelle (SPPRO), a invité le Conseil d’administration du SPPRO le lundi 11 septembre au siège du Groupe Ouest-France, à Rennes, pour un programme riche de rencontres et d’échanges.
Pour débuter cette journée, Philippe BOISSONNAT, rédacteur en chef, a présenté en quelques chiffres le groupe : 3 500 collaborateurs dont 1 300 journalistes, 527 millions de chiffre d’affaires, 345 millions de visites mensuelles sur les 3 plateformes numériques, 5 quotidiens, 77 hebdos et 8 magazines.
Il a rappelé que le groupe Sipa – Ouest-France était la propriété d’une association de type loi 1901 (l’association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste). Sa mission : « éclairer, informer et relier les citoyens pour faire progresser le bien commun dans le respect de la dignité de chacun ».
Les administrateurs ont pu ensuite échanger avec Olivier PORTE, membre du directoire, qui a présenté les stratégies print et digitales du groupe notamment sur le développement des lectorats avec une question centrale : que sera Ouest-France dans les 10 prochaines années ? Olivier PORTE a rappelé la volonté du groupe d’être accessible par tous précisant que le papier doit persister, non seulement pour le modèle économique mais aussi pour animer le territoire. Ouest-France comptabilise 400 000 abonnés dont 300 000 abonnés print. Le journal diffuse 645 000 journaux tous les jours. Il était le leader français sur le numérique au mois d’août avec plus de 172 millions de visites mensuels, devant Le Monde, Le Figaro et BFM TV.
Une discussion riche s’est tenue sur la branche BtoB du groupe SIPA via Le Marin, l’agence de presse API et l’outil de veille Panorapresse. Cette activité BtoB représente environ 5 millions d’euros au sein du groupe. Cet échange a été conclu par l’affirmation d’Olivier PORTE « Le BtoC est drivé, avec un décalage, par le BtoB. Nous devons apprendre et nous inspirer de la presse BtoB pour nous développer, notamment sur le serviciel ».
Les rencontres se sont poursuivies avec Samir OUACHTATI, Directeur juridique, au sujet des droits voisins et de l’intelligence artificielle.
Dès le début de l’année, Ouest-France a pris la décision de fermer l’accès de ses sites aux robots pour éviter l’absorption de ses contenus et travaille actuellement à la constitution d’un référentiel de robots.
Les participants ont également rencontré Lætitia GREFFIÉ, rédactrice en chef, pour assister à une réunion de calage de rédaction visant à sélectionner les thématiques qui seront abordées dans la prochaine parution, avant de visiter un studio TV nouvellement intégré.
Après un déjeuner avec les membres du directoire (Louis ECHELARD, Co-gérant de SIPA, François-Xavier LEFRANC, Président du Directoire et Directeur de la Publication, Maud LEVRIER, Membre du Directoire, Arnaud WADJIK, Président d’API, Philippe TOULEMONDE, Directeur Général Adjoint, Philippe BOISSONNAT, Rédacteur en Chef et Hugues SEGOND, Contrôleur de gestion du groupe), les administrateurs ont visité les rotatives du groupe et les stockages de papier alors qu’un numéro de Le Marin, adhérent du SPPRO, était en cours d’impression.
Les administrateurs ont ensuite rencontré les équipes de la régie publicitaire et celles de la direction commerciale et marketing. Jean-François RUHLMANN, Directeur général délégué d’Additi, a présenté la régie de Ouest-France. Elle rassemble 800 collaborateurs et pèse 200 millions de chiffre d’affaires.
Cette régie, qui veut être perçue comme une agence marketing et ambitionne de représenter 1/3 des revenus du groupe, a fixé ses prix au coût par mille (CPM) qui oscillent entre 2 € et 8 €.
Enfin, la journée s’est clôturée par une présentation de Panorapresse par Philippe COSPEREC, Directeur du marché BtoB. Cet outil de veille recense 46 millions d’articles (la grande majorité provenant des marques Ouest-France), 17 millions de pages et 10 millions de visuels. Il ambitionne de donner accès à tous les contenus produits par Ouest-France (environ 5 000 à 7 000 contenus print et web par jour) à ses 2 000 abonnés, moyennant 2 000 € par an / par utilisateur. La banque de contenus ouvre ses portes à d’autres éditeurs comme La Tribune. Elle a pour objectif de créer de nouvelles verticales thématiques.