Le 15 septembre dernier, France Pub, l’IREP et KANTAR ont présenté le BUMP (baromètre unifié du marché publicitaire) pour le 1er semestre 2020.
Selon l’étude, la crise a provoqué une chute globale de 28 % du marché publicitaire. Les médias traditionnels (Presse, TV, Radio, affichage, cinéma) accusent une forte baisse avec une chute de 30 % des investissements publicitaires (2,9 Md€). Le Digital accuse une baisse de 10 % (3,1 Md€) mais dépasse les médias traditionnels en termes de montant d’investissements.
Le marché publicitaire dans le secteur des médias (TV, presse et radio) accuse une baisse inédite de 22 % par rapport au premier semestre 2019.
Plus d’un annonceur sur 10 n’a pas investi durant cette période.
La presse subit une décroissance de 31 % avec 561 M€ d’investissement.
A noter que la PQN a été impactée plus lourdement par les effets du confinement (-32 % de pagination publicitaire, -33 % du nombre d’insertions et -34 % du nombre d’annonceurs).
Aucunes données spécifiques ne sont disponibles pour la presse spécialisée.
À partir de mi-août, une reprise des volumes publicitaires a été observée mais elle ne permet pas de rattraper le niveau de 2019.
Pour le second semestre 2020, les prévisions annoncent une baisse probable de 20 % par rapport au 2ème semestre 2019.
Le digital devrait accuser une baisse de seulement 5%, et les médias traditionnels de 17 %.
Sur l’année 2020, le recul du marché correspondrait à la situation du marché en 1999 (7 Md€).