Après s’être investi avec détermination contre l’illettrisme, le SPS s’engage désormais dans la lutte contre l’illectronisme.
Bien que le numérique représente un formidable progrès, il peut aussi être discriminatoire, notamment pour les personnes qui ne savent pas utiliser Internet.
Tout comme l’illettrisme empêche de s’exprimer à l’écrit, l’illectronisme exclut des modes de communication modernes.
C’est la raison pour laquelle le Syndicat de la Presse Sociale a décidé d’alerter l’ensemble des autorités publiques à cette nouvelle exclusion.
En effet, comme le révèle l’enquête CSA commanditée par le SPS, si les français sont bien équipés et connectés, près d’un quart d’entre eux (~11 millions de citoyens) déclare ne pas se sentir à l’aise avec le numérique…
Une exclusion sociale dans un univers où les démarches en ligne se multiplient.
L’étude indique également un nouveau phénomène : les « abandonnistes » : au cours des douze derniers mois, 19% des Français ont renoncé à faire quelque chose parce qu’il fallait utiliser Internet.
Et cela malgré qu’ils soient bien, voire plus équipés que la moyenne des Français.
Plus étonnant encore, ce comportement de « blocage » se retrouve dans toutes les catégories de la population, non pas uniquement chez les personnes âgées.
Face à ce constat, le SPS se mobilise au travers de quatre actions majeures : le déploiement d’une commission interne, la diffusion d’un spot radio en partenariat avec le Syndicat National des Radios Libres, la saisie des pouvoirs publics mais aussi la réalisation d’une charte des bonnes pratiques.
Plus que sensibilisé aux contraintes de l’illettrisme et l’illectronisme, Philippe Marchal, Président du SPS, a d’ailleurs souhaité montrer l’exemple en refondant totalement le site internet du Syndicat de la Presse Sociale, dorénavant plus intuitif et ergonomique : sps.fr.